Ihsane El Kadi, militant algérien condamné à trois ans de prison ferme [Actualité]

Drapeau de l'Algérie
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Ihsane El Kadi, un militant algérien des droits de l'homme, a été condamné à trois ans de prison ferme par un tribunal d'Alger le 30 mars 2022. La condamnation d'El Kadi est largement considérée comme une répression du mouvement de protestation qui agite l'Algérie depuis 2019.

Qui est El Khadi et quel est son chef d'accusation ?



Ihsane El Kadi est un militant algérien des droits de l'homme et un membre fondateur du Rassemblement Actions Jeunesse (RAJ), une organisation de jeunesse qui a joué un rôle clé dans les manifestations pacifiques qui ont commencé en Algérie en février 2019. Il a a été arrêté en décembre 2019 lors d'une manifestation pacifique à Alger et a été détenu dans des conditions difficiles depuis lors.
Le mouvement a appelé à des réformes politiques et économiques, ainsi qu'à la fin de la corruption et de l'autoritarisme.
El Kadi a été arrêté en décembre 2019 alors qu'il assistait à une manifestation pacifique à Alger. Dès lors, il a été détenu dans des conditions difficiles et a subi des pressions pour qu'il avoue des accusations de terrorisme.
Au cours de son procès, El Kadi a nié les accusations portées contre lui et a démontré que sa était motivée par des considérations politiques. Des organisations de défense des droits de l'homme ont également énoncé le caractère politique de son arrestation et de son procès.
La condamnation d'El Kadi a été largement condamnée par la communauté internationale et les organisations de défense des droits de l'homme. L'Union européenne a appelé à sa libération immédiate et à celle de tous les autres militants emprisonnés en Algérie.
La condamnation d'El Kadi s'inscrit dans une tendance à la répression des voix dissidentes en Algérie. Depuis le début des manifestations en 2019, les autorités algériennes ont arrêté et emprisonné des centaines de militants, journalistes et manifestants.
Le gouvernement algérien a également restreint l'accès à Internet et aux réseaux sociaux dans le mais d'empêcher la diffusion d'informations sur les manifestations et la répression qui y est associée. Cette répression a engendré des critiques de la part de la communauté internationale et de nombreuses organisations de défense des droits de l'homme.

Le contexte de la condamnation d'El Kadi



La condamnation d'El Kadi intervient également dans un contexte de tensions politiques en Algérie. En avril 2019, le président Abdelaziz Bouteflika a démissionné sous la pression des manifestations, présenté un vide politique qui a été comblé par l'armée.
Depuis lors, le gouvernement a tenté de répondre aux demandes de réforme de la population, mais des manifestants ont continué de descendre dans la rue pour exiger des changements plus profonds.
La condamnation d'El Kadi est une preuve supplémentaire de la répression continue des mouvements de protestation en Algérie. Malgré les efforts du gouvernement pour calmer les tensions, les manifestations se poursuivent et les militants sont emprisonnés pour avoir exprimé leur opposition.

En conclusion, la condamnation d'Ihsane El Kadi à trois ans de prison ferme est une autre preuve de la répression continue des voix dissidentes en Algérie. Cette répression a engendré des critiques de la part de la communauté internationale et des organisations de défense

Source : huffingtonpost

Dernière modification : 05/04/2023 - 11:47
Abdelmadjid BenabderrahmaneAbdelmadjid Benabderrahmane

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