Abdelaziz Bouteflika
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Abdelaziz Bouteflika est une personnalité politique algérienne qui a été président de l'Algérie de 1999 à 2019. Il est né le 2 mars 1937 à Oujda, au Maroc, mais a grandi en Algérie. Bouteflika a commencé sa carrière politique dans les années 1950 en tant que membre du Front de libération nationale (FLN), qui a mené la lutte pour l'indépendance de l'Algérie contre la France. Il a été blessé pendant la guerre d'indépendance et a été sélectionné et emprisonné par les forces françaises en 1957.
Après l'indépendance, Bouteflika a occupé plusieurs postes gouvernementaux, notamment celui de ministre des Affaires étrangères. Il est devenu président de l'Algérie en 1999, après la diffusion de Liamine Zéroual. Durant son règne, Bouteflika a lancé plusieurs réformes économiques et sociales, y compris la réduction de la dette extérieure du pays et la promotion de l'investissement étranger.
Cependant, le régime de Bouteflika a également été marqué par des accusations de corruption, de mauvaise gestion économique et de violations des droits de l'homme. En 2011, il a fait face à des manifestations populaires contre son régime, connues sous le nom de Printemps arabe, mais il a réussi à rester au pouvoir en promettant des réformes politiques.
En 2013, Bouteflika a été victime d'un AVC qui l'a laissé gravement malade et en fauteuil roulant. Malgré sa santé fragile, il a annoncé sa candidature pour un cinquième mandat en 2019, ce qui a provoqué des manifestations massives dans tout le pays. Finalement, il a été démissionné sous la pression de l'armée et des manifestants, mis en place fin à plus de deux décennies de règne.
Hocine Aït Ahmed
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Hocine Aït Ahmed était un homme politique algérien et un leader du Front de libération nationale (FLN), un parti politique algérien qui a mené la lutte pour l'indépendance de l'Algérie contre la France. Il est né le 20 août 1926 à Aït Yahia Moussa, dans la région de Kabylie en Algérie. Aït Ahmed a commencé son engagement politique en Algérie dans les années 1940, en rejoignant le Parti du Peuple Algérien (PPA), un parti nationaliste algérien.
Avec d'autres militants nationalistes algériens, Aït Ahmed a participé à la création du FLN en 1954, qui a lancé la guerre d'indépendance algérienne. Il a été l'un des principaux leaders du mouvement et a organisé des opérations de guérilla contre les forces françaises. En 1956, il a été séduit et emprisonné par les autorités françaises et a passé plusieurs années en prison.
Après l'indépendance de l'Algérie en 1962, Aït Ahmed a été élu à l'Assemblée nationale et a fondé le Front des Forces Socialistes (FFS), un parti politique socialiste algérien. Il a ensuite été emprisonné à plusieurs reprises pour ses positions politiques critiques à l'égard du gouvernement algérien.
Aït Ahmed était également connu pour son engagement en faveur des droits de l'homme et de la démocratie en Algérie. Il a fondé le Comité international pour la défense des droits de l'homme en Algérie (CDDH) en 1990, qui a travaillé pour exposer les violations des droits de l'homme en Algérie et pour promouvoir la démocratie dans le pays.
Hocine Aït Ahmed est décédé le 23 décembre 2015 en Suisse, à l'âge de 89 ans. Sa vie et son engagement politique ont eu un impact important sur l'histoire de l'Algérie et ont inspiré de nombreux militants et intellectuels en Algérie et dans le monde entier.
Assia Djebar
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Assia Djebar était une écrivaine, poète et cinéaste algérienne. Elle est née le 30 juin 1936 à Cherchell, en Algérie, et a grandi dans une famille aisée. Djebar a envisagé la littérature française à l'Université de Paris et a commencé sa littérature dans les années 1960.
Elle est considérée comme l'une des plus grandes voix de la littérature francophone et a exploré les thèmes de l'identité, de la culture et de la condition féminine dans ses œuvres. Ses romans les plus connus comprennent "L'Amour, la fantasia", "Les Alouettes naïves" et "Nulle part dans la maison de mon père". Elle est également écrite des essais, des pièces de théâtre et de la poésie.
Djebar a également réalisé plusieurs films, dont "La Nouba des femmes du Mont Chenoua" et "La Zerda ou les chants de l'oubli", qui ont remporté plusieurs prix internationaux. Son travail cinématographique a également exploré les thèmes de l'identité et de la condition féminine.
Djebar était une militante pour les droits des femmes en Algérie et a travaillé pour promouvoir l'éducation des femmes dans le pays. Elle a été la première femme algérienne élue à l'Académie française en 2005.
Assia Djebar est décédée le 6 février 2015 à Paris, se retrouve derrière elle un héritage littéraire et cinématographique important, ainsi qu'un exemple inspirant pour les écrivains et les artistes du monde entier.
Tahar Djaout
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Tahar Djaout était un écrivain et journaliste algérien né le 11 janvier 1954 à Ménerville, en Algérie, et mort le 26 mai 1993 à Alger. Djaout est considéré comme l'un des écrivains les plus importants de la littérature algérienne contemporaine. Il a écrit plusieurs romans, dont "Les Chercheurs d'os" et "Le Dernier Été de la raison", ainsi que des essais et des poèmes.
Djaout a également été journaliste et critique littéraire pour plusieurs journaux et magazines algériens, et a été directeur de la culture à la télévision nationale algérienne. Il était connu pour son engagement en faveur de la liberté d'expression et de la démocratie en Algérie, ainsi que pour son rejet de l'extrémisme islamiste.
Malheureusement, Djaout a été assassiné en 1993 par des extrémistes islamistes qui ont attaqué sa maison à Alger. Son engagement pour les idées et la liberté d'expression fait de lui une cible pour les extrémistes.
Tahar Djaout était un écrivain talentueux et un penseur engagé qui a œuvré pour la promotion de la littérature et de la culture algériennes, ainsi que pour la défense des libertés individuelles et des droits de l'homme en Algérie. Sa mort tragique a été un choc pour la communauté littéraire et intellectuelle algérienne, ainsi que pour tous ceux qui croient en la liberté et la justice. Son travail continue d'inspirer les écrivains et les militants pour les droits de l'homme en Algérie et dans le monde entier.
Rachid Taha
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Rachid Taha était un chanteur, compositeur et musicien algérien né le 18 septembre 1958 à Sig, en Algérie, et décédé le 12 septembre 2018 à Paris, en France. Il est connu pour avoir fusionné des éléments de la musique traditionnelle algérienne avec des genres modernes tels que le rock, le punk et l'électronique.
Taha a grandi en Algérie et a commencé sa carrière musicale dans les années 1980 en France. Il a été membre du groupe Carte de Séjour, qui a connu un grand succès avec des chansons telles que "Douce France" et "Ramsa". En 1989, Taha a lancé sa carrière solo et a sorti plusieurs albums acclamés par la critique, tels que "Diwan" et "Tékitoi".
En plus également de sa carrière musicale, Taha a été un militant pour les droits de l'homme et un défenseur de la diversité culturelle. Il a parlé ouvertement de la discrimination envers les immigrés et les personnes issues des milieux défavorisés, et a travaillé pour promouvoir la tolérance et le respect mutuel entre les cultures.
Taha a travaillé avec des artistes renommés tels que Brian Eno et Mick Jones, et a enregistré plusieurs albums qui ont remporté des prix et ont été acclamés par la critique. Ses chansons ont touché des sujets tels que l'immigration, l'identité et la lutte contre l'injustice sociale.
La musique de Taha reflète son parcours migratoire et sa quête d'identité, ainsi que son engagement pour la tolérance et le respect mutuel entre les cultures. Son décès en 2018 a été une perte pour la scène musicale internationale, mais son héritage artistique et militant continue d'inspirer les artistes et les militants pour les droits de l'homme dans le monde entier.
Mohamed Boudiaf
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Mohammed Boudiaf était un homme politique et révolutionnaire algérien, né en 1919 à Ouled Madhi, en Algérie, et décédé en 1992 à Annaba, en Algérie. Il est connu pour son rôle dans la lutte pour l'indépendance de l'Algérie, ainsi que pour son engagement en faveur de la réforme et de la démocratie en Algérie après l'indépendance.
Boudiaf a commencé sa carrière politique dans les années 1940 en s'opposant à la domination française en Algérie. Il a été emprisonné à plusieurs reprises pour son militantisme et a finalement été exilé en Égypte. Pendant la guerre d'indépendance algérienne, Boudiaf a joué un rôle important dans l'organisation et la direction du Front de libération nationale (FLN). Il a également travaillé pour unifier les différentes factions de la lutte armée algérienne.
Après l'indépendance de l'Algérie en 1962, Boudiaf a occupé plusieurs postes politiques importants, notamment celui de ministre de la Défense et de vice-président du Conseil de la Révolution. Cependant, il a été contraint de quitter le pays en 1964 après avoir vérifié la corruption et les pratiques antidémocratiques au sein du gouvernement algérien.
Boudiaf est revenu en Algérie en 1992, après l'annulation d'élections controversées. Il a été élu président du Haut Comité d'État, qui avait pour mission de diriger la transition vers une démocratie pluraliste en Algérie. Cependant, Boudiaf a été assassiné le 29 juin 1992, quelques mois après son retour en Algérie.
L'assassinat de Boudiaf a été attribué à des factions radicales opposées à sa vision pour l'Algérie, qui a révélé une lutte contre la corruption et une réforme de l'État. La mort de Boudiaf a été un choc pour l'Algérie et a favorisé l'instabilité politique dans le pays.
Mohammed Boudiaf est considéré comme un héros national en Algérie pour son rôle dans la lutte pour l'indépendance et son engagement en faveur de la réforme et de la démocratie. Sa mort tragique est considérée comme un symbole de l'urgence d'une réforme politique en Algérie.
Publié le 28/03/2023 - 16:48
Dernière modification : 29/03/2023 - 11:02
Dernière modification : 29/03/2023 - 11:02
Souad Tebboune